SEMAINE 3 🏥
Nous avons vu un patient atteint d'une gangrène de Fournier. Il s'agit d'une fasciite nécrosante rapidement progressive du périnée et des organes génitaux externes. Le médecin nous a dit que c'était surtout les patients des pays pauvres qui été victime de cette maladie. Lors de la réfection d'un pansement sur un patient ayant une nécrose de la verge, nous avons pu échanger avec les soignants sur la prise en charge de la douleur. En effet, le patient à refuser que le soignant continue le soins car il avait très mal. Nous avons appris que la morphine est uniquement utilisée en service d'urgence et d'oncologie. Il y a néanmoins des exceptions. Par exemple, en cardiologie, les médecins peuvent juger nécessaire l'utilisation de ce médicament. Pour eux, la morphine est percu comme une drogue plus ou moins néfaste pour l'individu. Lorsque nous sommes allés au bloc opératoire, nous avons rencontré un anesthésiste français qui forme des étudiants cambodgiens en médecine en France. Nous avons échangé sur la pratique cambodgienne et nos avis convergent en un même point : le pays dispose de peu de moyens et la santé n'est pas une priorité. On a pu observer que les habitants ne disposent pas d'assurance et ni de couverture sociale. L'anesthésiste ayant beaucoup voyagé nous a dit que la Thaïlande et le Vietnam (pays limitrophes) sont en évolution constante concernant les pratiques médicales et paramédicales. Ensuite, nous avons assistés à une opération fait par des bénévoles américains sur une petite fille de 6 ans ayant quatre doigts de la main collés entre eux. Moment assez impressionnant, il y a avait 17 personnes dans le bloc sans nous compter. De plus, lors de l'intubation de l'enfant, qui été difficile, les soignants cambodgiens n'ont pas utilisé de laryngoscope ni de canule de Guedel. Lors de la visite du service des urgences et de réanimation, nous avons été confronté à une très grande différence de prise en charge des patients intubés. N'ayant pas assez de respirateur pour tous les patients, nous avons pu observer que la famille ventiler manuellement le patient jour et nuit. Toutefois, nous avons vu que l'unité de soins intensifs de cardiologie dispose de plus moyen matériels ( echographe, SAP/PSE, ECG, défibrillateur, scope, respirateur..) Ici, le service de psychiatrie n'est pas un service fermé. Les personnes peuvent venir chercher les médicaments en attendant leur tour dans une grande salle d'attente. Pour les patients hospitalisés, ce sont des chambres comme celles des autres services et la famille peut rester auprès du patient. Nous avons pu aller visiter le service de maternité, les étudiants ne peuvent pas travailler dans ce service à cause de certains incidents. Néanmoins, Manon a pu porté un nouveau-né de deux jours. Le dernier jour du stage, nous sommes allez donner notre sang. C'était une première pour nous, donc un peu stressés mais tout s'est très bien passé. En petite récompense, une petite box de nourriture et une boisson ainsi qu'un tee-shirt. Le cap étant passe ici, nous sommes tous les trois prêt pour donner notre sang en France. 👩🏽⚕👨🏽⚕💉 Ce weekend nous partons à la découverte de Kampong Cham 🚌
